Installation et montage des vannes d'arrêt
- 10 juil. 2013

Installation et montage des vannes d'arrêt
Le montage correct des vannes à sphère est impératif !
Ces conseils ont un caractère général. Ils mettent toutefois en évidence des interdictions absolues et des actions obligatoires qui, si elles n’étaient pas respectées, pourraient compromettre votre sécurité ainsi que la fiabilité des robinets.
L’installation d’une vanne d’arrêt en plomberie requiert quelques points à connaître avant de se lancer. Dans cet article rédigé par les experts d’Anjou Connectique, nous vous détaillons tout ce qu’il faut savoir et nous vous expliquons pas à pas comment monter vos vannes d’arrêt correctement.
Découvrez toutes nos vannes d’arrêt !
Montage des vannes d’arrêt : avant de commencer
Le montage correct des vannes à sphère est impératif. Ces conseils ont un caractère général. Ils mettent toutefois en évidence des interdictions absolues et des actions obligatoires qui, si elles n’étaient pas respectées, pourraient compromettre votre sécurité ainsi que la fiabilité des robinets.
- Bien vérifier l’adéquation entre les robinets et les conditions de service réelles (nature du fluide, pression, température).
- Prévoir suffisamment de robinets pour pouvoir isoler les tronçons de tuyauterie ainsi que les appareils automatiques en vue de l’entretien et des réparations.
- Bien vérifier que les robinets installés soient conformes aux différentes normes en vigueur.
- Réaliser les circuits de telle sorte que les manœuvres systématiques de contrôle soient effectuées régulièrement (au moins 2 manœuvres par an).
Tutoriel de montage des vannes d’arrêt
Étape 1 : vérifier votre tuyauterie
- Avant le montage des robinets, bien nettoyer la tuyauterie afin d’en éliminer tout objet divers (particulièrement les gouttes de soudure et les copeaux métalliques) qui pourrait encombrer et qui pourrait venir bloquer la robinetterie.
- Vérifier l’alignement des tuyauteries amont et aval ; un alignement imparfait peut entraîner une contrainte importante sur la robinetterie.
- Bien vérifier l’encombrement entre les tuyauteries amont et aval, la robinetterie n’absorbera pas les écarts. Les déformations résultant de cette pratique peuvent entraîner des problèmes d’étanchéité, des difficultés de manœuvre, et même des ruptures.
- En conséquence, présenter l’appareil en position pour bien vérifier les conditions d’assemblage.
Étape 2 : assembler la vanne d’arrêt
- Avant l’assemblage, bien vérifier la propreté des filetages et taraudages.
- Caler provisoirement les tronçons de tuyauterie qui n’ont pas encore leur support définitif. Ceci pour éviter d’appliquer sur la robinetterie des contraintes importantes.
- Les longueurs de taraudage étant le plus souvent plus petites que les longueurs théoriques ISO/R7, il est indispensable de limiter la longueur filetée du tube, d’utiliser un ruban PTFE pour assurer l’étanchéité du raccordement et de bien vérifier que l’extrémité du tube ne vient pas buter en fond de filet.
- Positionner des colliers de maintien de part et d’autre du robinet.
- Dans le cas de montage en réseau sanitaire, chauffage ou climatisation avec tube PER, flexible et autres matériaux de synthèse, il est indispensable de bien maintenir ces tubes et flexibles par des colliers afin d’éviter toutes contraintes sur le robinet (cahier des prescriptions communes de mise en œuvre du CSTB).
Étape 3 : visser le robinet
- Pour le vissage du robinet, entraîner celui-ci en rotation du côté du vissage exclusivement et seulement sur le 6 pans. Utiliser une clé plate ou une clé à molette et pas de clé à griffes. Ne jamais serrer les corps des robinets dans un étau.
- Au vissage du robinet, serrer modérément. Ne pas bloquer avec des rallonges de clé qui pourraient provoquer des ruptures ou des déformations du corps.
- D’une manière générale, pour toute robinetterie bâtiment et chauffage, ne pas dépasser le couple de 30 Nm au serrage.
